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L’occasion du livre est en plein essor…

Les acteurs spécialisés dans ce type de reprise se sont multipliés ces dernières années. Décryptage d’un marché qui se porte bien…

Comment se porte aujourd’hui le marché de l’occasion du livre ?

Le marché de l’occasion ne s’est jamais aussi bien porté. Et le livre s’y inscrit pleinement. Aujourd’hui, nombre de particuliers souhaitent en effet revendre des ouvrages qui sommeillent au fond de leur bibliothèque, dans un grenier, ou qui, une fois lus, perdent une partie de leur intérêt.

Pour les uns, il s’agit simplement de récupérer de l’espace, de se débarrasser de bouquins de jeunesse ou de volumes hérités au cours d’une succession. Pour les autres, c’est une logique de recyclage ou de seconde vie qui prévaut. Sans oublier ceux pour qui revendre des livres n’est ni plus ni moins qu’une occasion de gagner un peu d’argent, histoire d’augmenter leur pouvoir d’achat.

Si vous souhaitez vendre vos livres lors des brocantes, vide greniers ou bourse aux livres. Quels sont les conseils ?

Écouler vos ouvrages directement auprès d’autres particuliers, lors de brocantes, de vide-greniers ou de bourses aux livres, nécessite avant toute chose…de la patience ! Pour maximiser vos chances de vendre, proposez vos bouquins non pas à l’unité mais par lots (par auteur, par thème…). Attendez-vous, toutefois, à les céder à tout petits prix, surtout s’ils ont « vécu » (0,50 € un livre de poche, 2 € les cinq, par exemple). Afin de limiter la « casse », rien ne vous empêche, parallèlement, de poster une petite annonce sur Leboncoin, sous réserve d’avoir auparavant évalué le tarif de chaque livre qui doit tenir compte des frais postaux d’expédition. Il faut également prendre les précautions indispensables garantissant la réalité du paiement.

Que faire si vous souhaitez contacter des libraires d’occasions ou des bouquinistes… ?

Tournez-vous plutôt vers des professionnels de la revente pour des ouvrages spécifiques, tels que les livres d’art ou de collection, certaines bandes dessinées, les illustrés modernes, les éditions originales, les manuscrits ou encore les bibliothèques thématiques dont on hérite et qui peuvent être composées de centaines de volumes. Si les ouvrages que vous désirez céder sont prisés des collectionneurs ou n’ont pas été réédités depuis de nombreuses années, vous pourrez en tirer un prix intéressant. Par exemple, comptez 20 € environ pour une édition de La Pléiade, et un peu plus si l’exemplaire porte encore sa jaquette en carton. 

Et enfin, si vous souhaitez passer par internet et ses applications, qui contacter ?

Le troisième canal de vente des livres d’occasion passe désormais par des plateformes internet ou des applications dédiées. Ce marché est animé par des libraires traditionnels ou des purs players comme Momox, La Bourse aux livres, etc., mais aussi par des acteurs investis dans l’économie circulaire et solidaire tels que La Bouquinerie du Sart.

Ici, toutes les catégories d’ouvrages sont potentiellement éligibles à la revente : bandes dessinées, mangas, bouquins de poche, livres reliés ou brochés, manuels scolaires, etc. Et aucun genre n’est exclu : romans (classiques, policiers, de science-fiction, historiques, etc.), guides pratiques, essais, de la littérature jeunesse, encyclopédies, dictionnaires… Les prix de rachat s’avèrent généralement peu élevés.

Enfin, sur un modèle différent des autres sites de rachat, Kiwibook.fr s’apparente à une plateforme numérique où, après avoir créé son compte personnel, il est possible de mettre en vente ses bouquins (dont le prix est « conseillé », mais non imposé). À charge pour l’acheteur d’assumer la commission de la start-up et les frais de livraison.