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A propos des trottinettes électriques

En quelques années le nombre de trottinettes électriques vendues a explosé. Pour 107000 ventes en 2017 on atteint 908000 en 2021 avec une augmentation de 41 % en un an. Quelque 2,5 millions de Français en sont adeptes. Mais les incivilités, la conduite anarchique et le fait que le port du casque n’est pas imposé ont causé de nombreux accidents.

Et comme la grande majorité des propriétaires de trottinettes électriques ignore qu’ils doivent obligatoirement s’assurer contre les dommages qu’ils pourraient causer à d’autres personnes en roulant les victimes d’accidents de trottinettes électriques n’ont d’autre choix que de se tourner vers le fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO) pour être indemnisés. Les demandes explosent (400 demandes en 2021).

Conscient des problèmes causés par développement anarchique le ministère des transport veut en finir avec le laxisme actuel et compte sensibiliser le public sur les risques engendrés par ce nouveau mode de déplacement. Il ne s’agit pas de brider ce mode de transport écologique mais de durcir les règles encadrant l’utilisation de ces engins pour des raisons de sécurité et de prévention.

Ainsi il est envisagé de relever de 12 à 14 ans l’âge minimum pour conduire une trottinette électrique. De même, les amendes qui sanctionnent la circulation à deux sur un engin ou sur les voies interdites seront fortement augmentées : elles passeront de 35 à 135 euros. A ce stade et par souci de cohérence avec la règle applicable aux cyclistes, le port du casque ne sera pas imposé mais fortement recommandé.

Le ministre souhaite que les opérateurs généralisent la vérification de l’âge et que toutes les trottinettes en libre-service porte un numéro d’identification apparent. Ceci afin de faciliter et de renforcer les contrôles. Les opérateurs sont également invités à mettre des clignotants sur leurs véhicules, à généraliser la double béquille et à accroître les patrouilles pour lutter contre le stationnement anarchique ». Sur le volet environnemental, les opérateurs devront prendre des garanties sur la durée de vie des batteries ou encore le recyclage obligatoire en France.

Enfin un observatoire des micro-mobilités va être créé pour permettre d’avoir des chiffres sur l’accidentologie et d’en connaître les causes.

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