Le printemps est propice à réserver son voyage pour l’été. La situation sanitaire est toujours prégnante dans différentes zones géographiques et la guerre en Ukraine poussent à se poser la question de l’opportunité ou non de couvrir ses risques.
En effet lorsque la pandémie du COVID19 était au plus haut, les voyageurs ont été confrontés aux annulations de voyages, à des quarantaines imposées générant des coûts supplémentaires sans compter sur le risque d’hospitalisation sur place et de rapatriement.
Concernant les frais de santé, en Europe, y compris la Suisse et le Royaume Unis, ils sont couverts par la carte européenne d’assurance maladie (CEAM) avec la réserve que dans les pays où les frais sont payants, le patient devra faire l’avance et se faire rembourser au retour.
Hors d’Europe, le plus souvent facultative, l’assurance-voyage est devenue obligatoire pour de nombreuses destinations depuis la pandémie de COVID19. Elle doit couvrir les frais médicaux et les frais de quarantaine. L’attestation COVID doit accompagner vos documents de voyage.
S’agissant des assurances annulation, si vous l’avez souscrit et que vous attrapez le covid avant de partir, vous serez remboursé. Par contre avoir peur de voyager n’est pas couvert, il faut un motif indépendant et imprévisible du voyageur pour que l’assurance annulation fonctionne ; il faudra une annulation de vol ou une fermeture de frontière.
Assurance des cartes bancaires ou garanties spécifiques ?
Si les assurances des cartes bancaires classiques (Visa et Mastercard) couvrent les frais de rapatriement, les frais médicaux sont plafonnés à 11000€, ce qui est insuffisant dans de nombreux pays.
Les cartes plus haut de gamme (Premier ou Mastercard Gold) prévoient des plafonds plus élevés, (155000€ pour les frais médicaux), responsabilité civile jusqu’à 2 Millions d’euros et suivant les réseaux bancaires, pertes ou vol de bagages ou passeport, retard d’avion.
Pour en bénéficier, le voyage doit avoir été réglé avec la carte.
Opter pour une garantie spécifique va en fait dépendre de la destination. Les plafonds garantis seront plus en phase avec les frais médicaux réels pratiqués dans les pays notamment anglo-saxons ‘USA, Australie, Canada…) . La plupart prévoit la couverture du risque « retour différé » consistant à prendre en charge les frais de quarantaine et le nouveau billet de retour. Ces assurances s’accompagnent d’autres services (téléconsultation, vol de bagage, assistance en cas de perte de papiers d’identité…) et une meilleur couverture en cas de nécessité de rapatriement en urgence.
Il faut compter un surcoût de 5 à10% du montant du voyage, le coût dépendant de la destination, de la durée du voyage, de l’âge du voyageur, de l’option d’annulation.
Elle peut être souscrite auprès de l’agence de voyage, à la réservation ou sur des sites d’assurance ou de courtiers.
Les garanties doivent être vérifiées et comparées avant de souscrire.