Notre association a géré un litige qui démontre de nouveau la force de frappe de UFC Que choisir .
Notre adhérent achète une voiture d’occasion pour 28.000 € dans un garage revendeur de voitures dans le 92 ; au moment de l’achat, ce garage « Tempo car », pour ne pas le nommer, propose de souscrire une garantie supplémentaire qui couvre soit-disant tout (petit détail : les conditions générales sont en anglais) ; la seule condition au moment de la souscription est d’avoir moins de 120 000 km au compteur.
Le garage souscrit pour notre adhérent le contrat avec l’accord verbal de l’assureur.
Le problème est que la voiture compte 121 500 km ; ce n’est pas un souci car, sur le contrat, le garage vendeur indique 119 500. Notre adhérent commence à payer les mensualités de 52 euros par mois pour l’assurance.
Deux mois après un fond de cuve de pompe à essence en station-service provoque une panne touchant le moteur : devis estimé dans le garage habituel de l’adhérent: 4.800 € au mieux, avec démontage du moteur envisagé.
Les ennuis commencent : l’assurance complémentaire refuse l’intervention et l’expertise qui va avec ; le véhicule est immobilisé depuis 8 mois dans ce même garage.
L’intervention de UFC Que choisir se fait en deux temps :
- une première demande à l’assurance d’envoyer la résiliation du contrat et surtout le remboursement des mensualités qu’ils acceptent de faire malgré les multiples demandes antérieures de l’adhérent.
- deuxième intervention auprès du garage vendeur qui rejète la première lettre de signalement. Une lettre argumentée plus dure, envoyée en lettre recommandée doublée d’un mail, avec l’aide de notre assistance juridique, force le garage à contacter notre adhérent pour une prise en charge de la réparation. Nous leur signifions leur responsabilité sur la fausse déclaration qui a empêché notre adhérent de bénéficier de toutes les garanties auxquelles il pensait avoir droit.